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Évolution et Lumière, évolution dans la lumière et par la lumière!

La création de ce site part du constat que chaque chercheur sur le chemin de l'évolution spirituelle est un trouveur potentiel ou effectif, pouvant dans un partage sincère de ses expériences, accomplir des ouvertures pour d'autres consciences en développement... Lire la suite

29/05/2013

LE RÉVEIL DE L'OURS



"Ô, Ours, douceur de mon esprit,
Force de mon âme
Puissance de la Terre
Semblable à une Mère
Ton soutien est infaillible
Ta lumière est divine
Et par toi Ô Ours du Grand Esprit
Mon cœur rayonne et guérit
Ta lumière Infinie guide mes pas
Dans ceux de ta Connaissance Immémoriale

Merci à toi Ô Ours, Ami Généreux
Puis-je honorer les grâces insoupçonnées
Que tu m'octroies dans ton infinie bonté. "

J'ai écrit ce poème en hommage à l'esprit de l'Ours. Pourquoi donc ?
En janvier 2005 depuis 3 jours j'avais un mal de crâne intense et je méditais mais la douleur passait et revenait profonde, tiraillante et lancinante. Alors j'ai voulu méditer un bon coup et j'ai invoqué l'émeraude qu'un guide m'avait présenté sur le bord du cercle du Cocon d'énérgie vbratoire  lors d'un retour d'EAL en session d'apprentissage de cette technique. (Énergie auto-Alimentée du Corps de Lumière).
Ce guide vêtu de pourpre m'avait dit intérieurement quelques années plus tôt "ne t'inquiètes pas" par rapport à ma situation professionnelle, et je m'en suis servis un peu comme un mantra pour faire face aux épreuves qui allaient m'attendre. Lors de cette méditation pour mon mal de tête cette émeraude est alors apparue et des mouvements de spirales de couleurs vertes se sont déployés de cette émeraude pour remplir tout mon cocon du Corps de Lumière, en suivant ce mouvement avec l'attention je me suis retrouvé catapulté cette fois-ci dans l'EAL. La respiration profonde s'amorçant dans cet état de méditation, la carte médecine de l'Ours du jeux de cartes de David Carson que j'utilise depuis 1996, est alors apparue elle aussi à ma vision intérieure, et de cette carte a surgit littéralement l'Ours en grandeur nature qui est venu derrière moi (3m de haut debout sur ses pattes arrières), vivant et vibrant, rayonnant de force, d'énergie et de lumière, et de douceur.
A ce moment là où l'Ours s'est positionné derrière moi, la méditation s'est amplifiée et a été très profonde, l'Ours que je sentais et voyais en même temps me soutenait et m'englobait derrière moi, je m'abandonnais dans son immense douceur et en même temps recevais une grande force. Force et douceur. Le mal de tête s'est volatilisé et n'est pas revenu après la méditation ni par la suite.
Ensuite je sentais l'Ours toujours là, j'allais n'importe où et il était toujours là, je marchais en ville plusieurs jours après en plein centre urbain et il était toujours là derrière moi me soutenant et m'accompagnant de sa grande force et de sa douce protection.
Par la suite, pour d'autres situations, j'ai fais des soins énergétiques et pouvais sentir l'Ours si je l'invoquais, l'Ours courrait vers moi dans l'espace énergétique de la situation et apportait plein de ses énergies et activait celles qui étaient là.
En présentant à certaines personne mon expérience avec l'Ours cela les faisait soit contacter sa présence, soit contacter leur propre animal de pouvoir pendant le Flow qui agit alors énergétiquement en leur faveur.
Quand je n'ai pas le temps de méditer je ferme les yeux et j'appelle l'Ours, il vient, et en 5 secondes son énergie restructure mon champ énergétique littéralement.
Je n'ai pas toujours le contact avec l'Ours et un jour je voulais qu'il soit bien là; alors je l'ai invoqué mais toujours pas de présence, j'utilisais mon imagination mais ça ne faisait pas pareil, j'ai fortement appelé mais rien. Quelques jours passent et un soir en me couchant oulala! je n'aurais pas dû l'invoquer si fort me dis-je, il devait déjà être là et m'étant habitué à son ressenti je cherchais à le sentir davantage car ce soir là j'étais totalement investis de l'énergie de l'Ours , j'étais dans un espace d'énergie qui était un très grand Ours, comme si je me sentais à l'intérieur de lui- même au dessus du sol et je sentais mon corps électrisé comme s'il se transformait en Ours, c'était même difficile à supporter. Je ressentit plusieurs semaines plus tard encore la Force qui s'était véhiculée en moi.
Quand je médite sur une situation il peut m'apparaître si je me concentre sur lui et me renvoi l'énergie et l'attitude à adopter face à telle situation ou à telle personne. Ce qui est difficile ensuite c'est d'intégrer cette énergie ou cette attitude dans la-dite situation lorsqu'elle se présente en vrai.
Je peux aussi l'invoquer pour qu'il absorbe des sous personnalités ou des parties obscures en moi.
Si je pense à lui, je suis avec lui, et mon cœur et mon corps sont contents de le sentir, je peux le ressentir me donner de la force et être investi de sa qualité énergétique. Je peux aussi imaginer comment il marche, sa posture et ressentir mon corps être intérieurement en phase avec le sien. Je pense à lui et je ressens sa présence qui m'apporte sagesse et centrage et un élan de vie totale. Sa présence et protectrice et enveloppante.
Parfois je me branche sur lui mais il m'envoie sur un autre animal-esprit dont les qualités sont plus appropriées sur le moment pour moi ou me fait découvrir et jouer avec l'énergie d'un autre animal qu'il me révèle. Animal-esrit, animal-pouvoir ou animal-totem (Totem vient de l'Algonquin "ottoteman" qui signifie "il est de ma parenté") ? Peut importe, sa présence est là et c'est l'essentiel !
Il m'arrive régulièrement de percevoir et sentir le cocon du Corps de Lumière comme un immense Ours qui m'entoure. 
L' Univers entier peut aussi se manifester à ma perception comme une immense Ourse.
Lors de la traversée de grosses difficultés dans ma vie je l'invoquais, il m'apportait sa présence me transmettant ressourcement intérieur et stabilisation de mes énergies trop sollicitées par les évènements extérieurs, ou encore je le voyais comme une énergie lumineuse intervenir sur l'énergie d'une situation à laquelle j'étais confronté.

La conscience de l'Ours s'intègre dans mon subconscient car depuis 2007 je rêve régulièrement de lui.

En me connectant à l'Ours pour faire un soin de mal de tête à quelqu'un j'ai la vision d'une vallée verdoyante de montagne où sont trois ours, je me branche sur cette vision et rentre en contact avec les ours qui me transmettent leur énergie et soulage le mal de tête de la personne. Dès années après la présence de l'ourse blanc s'est rendue aussi manifeste avec des nuances de qualités énergétiques et spirituelles spécifiques. Un amour profond et réciproque pour l'Ourse s'est est suivi et s'est développé.
Si je pense et veux bien lui demander d'être mon intercesseur il le fait. En méditant et portant mon attention sur lui en demandant à contacter l'Absolu lorsque je l'invoque, hop, il servait d'intercesseur et son énergie envoyait la mienne sur le Brahman inactif et lumineux que je contactais simplement. (Voir la page Vous avez dit éveil ? ). C'est ce qui m'a fait découvrir réellement la relation entretenue avec un esprit guide animal dans les pratiques dites "chamaniques" des cultures traditionnelles profondément en lien avec la Nature. Celle-ci étant une manifestation du Divin, tout ce qui est peut être un guide vers le Divin.
Lorsque j’emploie le terme "guide" cela peut être un être de lumière qui se manifeste avec des attributs spécifiques identifiables à ma vision intérieure, ou bien comme une énergie, ou bien sous une forme inattendue tel qu'un esprit animal, un animal pouvoir, car ayant la capacité de propulser ma conscience dans l'Absolu lorsque je l'invoque .

L'Ours agirait-il comme un amplificateur de l'intention? Et serait-il une force spirituelle, une émanation spirituelle originelle permettant l'Union avec la Conscience Suprême? C'est-à dire une divinité à part entière, que l'on retrouve dans certaines ethnies comme étant un intercesseur religieux, pour se re-lier au Divin suprême? C'est mon hypothèse, et en plongeant dans des recherches sur son histoire à travers les âges le lien à l'Ours chez les peuples depuis les temps immémoriaux semble corroborer cette hypothèse.

La passionnante histoire de l'Ours
 En faisant des investigations culturelles sur l'Ours, je constate que sa présence est relatée chez beaucoup de peuples aux traditions ancestrales. Les peuples autochtones d'Amérique du nord tel que les Sioux Lakotas ou Navajos,les Aïnous du Japon et de Sakhaline, les Ostiaks, Toungouses, Yakoutes, Koriaks, Tchouktches, Khantys, Evenks, Nivkhes, et Samoyèdes de Sibérie, les Lapons de Scandinavie, les Inuits du Canada et du Groenland...
Pour ces peuples l'Ours est considéré comme l'ancêtre de l'homme et peu représenter une divinité, un parent ou un ancêtre du clan, un animal dans lequel un être humain s'est réincarné ou bien une sorte d'être chaman, favorisant le passage entre le monde d'ici-bas et l'au-delà.
L'ours est aussi considéré comme un homme sauvage transformé pour affronté les grands espaces; et à propos d'espace, l'animal qui accompagnât l'envol des premiers hommes sur la Lune fût un...ours, en peluche.
La constellation de la grande ourse (ursa major) et de la petite ourse permettent de trouver l'axe centrale du ciel (l'étoile polaire) qui est par ailleurs une porte vers les autres mondes pour les shamans de Sibérie.(Voir aussi l'Image de l'ours dans le folklore russe:> Образ медведя в фольклоре <).

Chez les Sioux Lakota Hununpa est l'esprit de l'ours.
Il est le bi (nunpa) pède (hu) "deux jambes", comme l'homme.
L'ours lui-même est Mato.
Il communique son pouvoir (ton) aux "rêveurs d'ours" (matoiyhanblapi) , ceux qui "se souviennent", wakiksuyapi, de Hununpa.
Il enseigne la guérison, montre les remèdes, et les sociétés de l'ours (Mato Okolaticye), sont des associations de guérisseurs.
Celui qui rêve de Wakinyan devient Heyoka, mais celui qui rêve de Hununpa doit devenir guérisseurs, pejuta wicasa, homme des "médecines" (des racines d'herbes) ou wapi wicasa, conjureur.
Dans notre culture l'ours est associé à la dynastie mérovingienne fondatrice du royaume Franc. C'est aussi à cette époque (vers 500) que les légendes du roi Arthur ont émergé, véhiculant les racines de la culture celtique auxquelles nous sommes rattachées. (Arthur vient de -arth qui signifie ours, Artio= la déesse Ourse chez les Celtes). 

Dans l'ouvrage  des auteurs Baigent-Leigh-Lincoln  L'énigme Sacrée,  quelques pistes nous éclairs sur des correspondances fort intéressantes autour de la figure de l'Ours et de son importance dans les civilisations pré-européennes.
C'est au cours du V et VIème siècle, début de la période mérovingienne que les légendes arthuriennes autour du Graal prirent leur essort et se transmettaient oralement, (transcrite ensuite au XIIème siècle pour la première fois par Chrétien de Troyes), la chevalerie et les mythes du roi Arthur et de Merlin se fondant sur un terreau celtique large allant d'une extrémité à l'autre de ce que nous nommons maintenant l'Europe.  Divers éléments du paganisme , du celtisme tel que nous le connaissons sous sa forme actuelle ainsi qu'une intégration du christianisme, avec le baptême du premier roi des Francs-sicambres, sur fond de mythes anciens, formèrent une réalité historique où la légende et le mythe et l'histoire humaine se confondent, donnant souvent sources à divers spéculations ésotériques.

L'ours occupait donc chez les Francs Sicambres, ancêtres des Mérovingiens, une position semblable. Comme chez les anciens Arcadiens, on l'y adorait sous la forme d'Artémis ou, plus exactement, celle de sa sœur gauloise Arduîna, divinité des Ardennes, dont le culte subsista fort avant dans le Moyen Age. L'un des principaux centres des mystères d'Arduina était Lunéville, non loin de deux localités qui nous sont maintenant familières : Stenay et Orval où jusqu'en 1304, l'Église catholique promulgua des ordonnances interdisant le culte de la déesse païenne.
Les vertus très particulières, totémiques et magiques, reconnues à l'ours dans cette terre mérovingienne des Ardennes, expliquent par suite aisément que le nom "Ursus" (ours en latin) ait été associé à la lignée royale Mérovingienne. Mais plus surprenant est le fait qu'en gallois le mot "ours" se dise "arth", d'où vient "Arthur", on pourra constater que le célèbre roi Arthur était aussi un contemporain des Mérovingiens, et appartenait lui aussi au même cycle mythique de l'ours.

On sait en fait très peu de chose de la véritable origine des Mérovingiens. Eux-mêmes disaient descendre de Noé, notion que l'on retrouvera, quelque mille ans plus tard, dans la franc-maçonnerie européenne. Comme ils prétendaient aussi descendre de l'ancienne Troie, des historiens contemporains de leur côté, ont été rechercher leur trace jusque dans la Grèce antique, et particulièrement dans la région appelée autrefois Arcadie. Selon ces historiens, les ancêtres des rois mérovingiens auraient eu en effet des liens avec la maison royale Arcadienne, et au début de l'ère chrétienne auraient gagné le Danube puis traversé le Rhin pour s'établir dans l'actuelle Allemagne occidentale.
Origines Troyennes ou Arcadiennes, ce sont là des détails, mais nullement incompatibles. Selon Homère en tout cas, de nombreux Arcadiens étaient présents au siège de Troie, les historiens anciens grecs parlant quant à eux d'une tribu venue d'Arcadie.
Dans cette région, l'ours était autrefois un animal sacré, faisant l'objet d'un culte mystérieux et de sacrifices rituels. Le nom d'Arcadie provient d'ailleurs d'"Arkades" qui signifie le "peuple de l'ours", les anciens Arcadiens affirmant descendre d'Arkas, divinité de la terre, dont le nom veut également dire "ours". Dans la mythologie grecque enfin, Arkas était le fils de la nymphe Callisto, très semblable à la chasseresse Artémis. Or Callisto nous est aujourd'hui familière sous les traits de la constellation de la Grande Ourse et Arkas sous ceux de la Petite Ourse.
En Auvergne un village  est relié à l'Ours : Saint-Ours
Le livre de Michel PASTOUREAU L'ours, Histoire d'un roi déchu éd. du Seuil, outre le fait d'être un livre passionnant, est une mine de renseignements sur la présence de l'ours à travers l'histoire et de son lien privilégié aux hommes.
Le chapitre "Le premier dieu?" est des plus intriguant sur l'hypothèse d'un culte des hommes de la préhistoire envers lui, des multitudes extraordinaires d'ossements d'ours trouvés dans certaines grottes et de la rareté de ses représentations dans d'autres, ce qui lui confère une place d'autant plus importante.

Certaines cavernes tel que la grotte Chauvet, se présentent comme de véritables sanctuaires et posent de sérieuses énigmes aux préhistoriens quand à la possibilité d'un culte de l'ours.
La découverte de grotte Chauvet en 1994 en Ardèche a bouleversé toutes les études paléolithiques publiées avant 1995. La notion de progrès dans la technique de la représentation au fil des millénaires est anéantie du fait que ces représentations datant de -32000 ans environs, sont antérieures de 15000 à celles de Lascaux et d'Altamira et sont aussi les plus abouties, les plus variées, les plus spectaculaires découvertes à ce jour. Alors que l'on croyait qu'avec les grottes pariétales connues jusqu'à maintenant, les plus anciennes étaient "logiquement" habitées par des hommes moins évolués techniquement que les plus récentes dont les représentations artistiques étaient plus élaborées. Cette croyance est dorénavant invalide.

L'ours n'est pas l'animal le plus représenté dans la grotte Chauvet mais c'est celle où le plus de représentations le concernant ont été découvertes: 12 peintures imposantes sur les parois et de nombreuses traces tel que griffades, poils et frottements, empreintes de pattes sur les murs et le sol, pistes, creux et bauges pris dans la glaise, moultes restes d'ossements, une centaines de crânes. La mise en scène de l'ours est omniprésente et il semble qu'il y ait eu une véritable vénération. Au centre d'une salle en rotonde vide de tout élément, un crâne est posé sur un bloc rocheux plat avec autour de lui au sol plusieurs dizaines d'autres crânes disposés en cercle.
Voir à ce sujet le livre Les Chamanes de la Préhistoire de Jean Clottes et D. Lewis-Williams. 

Le site des Grottes d'Azé fait figure de lieu préhistorique exceptionnel avec sa multitude d'ossements d'ours des cavernes témoignant de leur vécu en ce lieu, surtout pour les femelles qui venaient accoucher dans ce vaste abri souterrain. Appelée "grotte aux 1000 ours" elle est le témoin de l'utilisation successive d'un habitat par les ours et les hommes et du lien subtil qui les unissaient.
Depuis 200 000 ans au moins, chaque hiver, les ours des cavernes utilisaient la grotte d'Azé pour hiberner, tout particulièrement les femelles qui mettaient bas pendant cette période. Le lion des cavernes était un visiteur occasionnel à la recherche de proies ou de charognes pour se nourrir. Un très beau crâne a été découvert au cours des fouilles, dans la salle des ours, à 200 m de l'entrée. Des hominidés (période acheuléenne), vers 350 000 av. J.-C, ont trouvé un abri sous le porche.
Lorsque les hommes étaient perdus, ils observaient le comportement de l’ours et savaient quoi manger, ainsi il est devenu dans de nombreuses légendes un guide de guérison et de sagesse. Il était le "Grand Frère", puisque l’ours enseignait comment se soigner par les plantes, les cataplasmes et comment se nourrir pendant les différentes saisons.Le  sentier des ours permet de reconnecter à cette emprunte laissée dans notre mémoire d'humain par le lien sacré que nous avons avec l'ours. Au printemps l’ours sort de la grotte et monte sur le chainon En Rochebin. Cette balade de 2h sur le plafond des grottes conduit dans un milieu où nature et occupation humaine dialoguent subtilement jusqu’au sommet où le paysage s’offre jusqu’à la Roche de Solutré.

La grotte du Regourdou quant à elle comporte dans une fosse artificielle sous une grande dalle rocheuse, une sépulture d'homme de Néandertal et une sépulture d'ours brun côte à côte, séparées par un simple mur de pierres sèches.

Toutefois, comme le fait remarquer l'auteur:

"Pourquoi les autorités contemporaines ont-elles laissé dépouiller ce site et disparaître une grande partie des ossements? Pourquoi Le Regourdou, si important pour la connaissance des pratiques funéraires de l'homme de Néandertal, n'a-t-il pas été acheté par l'Etat français? Pourquoi faut-il aller jusqu'à Chicago au Field Museum pour voir une reconstitution, qui plus est médiocre, des deux sépultures saccagées? Cette découverte remettait-elle en cause la sacro-sainte négation des liens cultuels ayant pu, à une époque ou à une autre, exister entre l'homme et le grand fauve? Pourquoi ce refus officiel et obstiné d'un tel culte? Pourquoi, d'une manière plus générale,cette méfiance envers tous les sites à ours ?"

Le mystère du culte rendu à l'ours continu avec la grotte de Montespan (Haute-Garonne), découverte en 1881 et explorée dès 1922: dans une petite salle se trouve la plus ancienne statue jamais façonnée par l'homme, datant de 15000 ou 20000 ans antérieurs à notre époque.
C'est une statue d'ours! Haute de 60 cm et longue de 110 cm, elle est en argile, représentant un ours accroupi sans tête, avec un crâne d'ours entre les pattes antérieures (dérobé par la suite).

"Bien d'autres grottes donnent une place à part à l'ours. Soixante millénaires au moins séparent les sépultures du Regourdou et la statue de Montespan. Entre ces deux sites exceptionnels, de nombreux témoignages s'intercalent qui attestent et mettent en scène les relations privilégiées qui unissent l'homme et l'ours-l'homme de Cro-Magnon comme l'homme de Néandertal, l'ours brun comme l'ours des cavernes. Parler de " culte" pour qualifier ces relations peut prêter à débat entre spécialistes. Voir des arrière-pensées magiques ou religieuses dans chaque figuration de d'ours, dans chaque reste d'os ou de crâne placé dans un endroit inattendu est sans doute exagéré. Mais nier que l'ours ait été considéré par les hommes du Paléolithiques comme un être à part, un animal possédant des pouvoirs que les autres animaux n'avaient pas, c'est nier l'évidence et faire preuve de mauvaise foi. Car si ce ne sont pas les hommes qui ont rituellement disposé les restes de l'ours brun du Regourdou ou bien symboliquement agencé la salle du crâne de la grotte Chauvet, les seuls qui aient pu le faire ce sont les ours eux-mêmes.
Faut-il de ce fait conclure que les ours préhistoriques enterraient leurs morts? Qu'ils connaissaient une certaine forme de sentiment religieux? Qu'ils pratiquaient au fond des grottes différents cultes que les hommes, plus tard, bien plus tard, ont fini par imiter? Faut-il aller jusqu'à imaginer que ce sont les ours qui ont transmis aux hommes l'idée de religion, ainsi que toutes les croyances et tous les rites qui s'y attachent? Faut-il aller jusque là?"

L'auteur ne s'y risque pas, même s'il ose se poser ces questions et qu'il fait part des travaux de recherches de N. Jadrincev dans Ethnograficeske Obozrenie vol.13, p.101-113, publié en 1980 à Moscou sous le titre "O kulte medvedja preimuscestvenno u severnyx inododcev" qui relate la découverte des vestiges d'un tel culte-celui des ours par les ours eux-mêmes-dans des cavernes sibériennes du Paléolithique, là où l'homme n'a jamais pénétré à cette période, ni même n'a jamais été présent avant l'âge de fer. 
Sans parler de religion ou de culte dans le sens courant du terme ne pourrions-nous pas envisager au vue des expériences énergétiques que je relate avec l'ours, que cet animal, ou tout du moins l'esprit qui le gouverne, est un support, un médiateur pour faciliter l'accès des êtres vivants et des humains en particulier à une réalité spirituelle, à des plans de conscience supérieure?

Il est tout de même très révélateur de découvrir que de nombreuses fêtes chrétiennes ont été substituées à des dates du calendrier qui fêtaient les rythmes de la nature au regard des rythmes biologiques de l'ours. La saint Martin a ainsi remplacé le 11 novembre, date d'entrée en hibernation de l'ours. Ce n'est nullement un hasard car ce jour là les paysans fêtaient le moment où l'ours rentrait dans sa tanière au ressenti des premiers froids de l'hiver.
Dans les campagnes les activités extérieures commençaient progressivement à cesser et chaque paysan rentrait son bétail, les récoltes, ses outils, avant de se mettre lui-même à l'abri avec sa famille. L'entrée en hibernation de l'ours marquait ce temps fort du calendrier, passage du dehors au dedans, de la vie à la mort et de la trêve entre la concurrence de l'ours et de l'homme.
Tout comme le carnaval qui avait pour fonction de hâter le retour du printemps et la fertilité en faisant sortir l'ours de son hibernation car il incarne l'esprit de la végétation et influence la croissance des céréales.
Ces rites étaient notamment fêtés le 02 février, jour de la chandeleur et aussi le dimanche des Rameaux.  
Du 02 février  jusqu'au 14 février (Saint Valentin) l'ours sort traditionnellement de sa tanière:
Le 02 février était un rituel païen, célébrant le retour de la lumière et le réveil des forces de la natures, la régénération et le cycle du renouveau, la résurrection des énergies de la Nature et les forces procréatives associées, symbolisés par  la sortie de l'Ours de son hibernation. L’Église a supplanté une fête religieuse chrétienne à cette date: La chandeleur se fête le 02 février, soit 40 jours après Noël. C'est la purification de Marie et la présentation de Jésus au temple de Jérusalem.Mais la force de rite païen était tel que les gens des campagnes ont continuer à évoquer (et invoquer) le pouvoir associé à l'ours en dénommant cette date  du 02 février "CHANDELOURS". Tel est la véritable origine de la Chandeleur, selon Michel PASTOUREAU L'ours, Histoire d'un roi déchu.

Ainsi une multitude de rites et de cérémonies associaient l'ours à différentes fêtes.
Rites païens évidemment qui par leurs expressions corporels, leurs manifestations joyeuses et bruyantes, leurs débordements d'énergies vitales incitèrent l'Eglise à les juguler.
Au fil de ce livre on découvre que de nombreux saints et saintes ont même été créés de toutes pièces remplaçant ces fêtes; et des biographies inventées, souvent démagogiques, avaient pour intention d'opérer un bourrage de crânes de chaque individus pour lui substituer ses liens avec les énergies de la nature à ceux des croyances évangéliques. L’Église a littéralement diabolisé l'ours et truffé le calendrier de mensonges, une véritable mythologie inventée de toutes pièces avec ses saints aux hagiographies tout autant perverties.
Mais l'Esprit de l'Ours se perpétue.


Petite histoire de l'ours: 

 Dans beaucoup de région de l'Europe tempérée la sortie de l'hibernation de l'ours était repérée le 2 février, parfois le 3. Les habitants des campagnes participaient à cette commémoration par des festivités mal vues par le clergé (car des mise en scènes de fécondité associées à la force viril de l'ours s'apparentaient au diable pour l'Eglise...)
 La date du 2 février fût donc christianisée dès le Vè siècle et transformée en La Présentation de Jésus au temple et la Purification de Marie. Mais cela ne suffit pas, le pape Gélase institua le fête chrétienne des chandelles qui devait, par la symbolique du feu, dissiper le Mal, c'est notre traditionnelle fête de la Chandeleur! Mais l'ours étant plus fort que tout, les populations rurales  de part leur encrage dans la nature, ses cycles et son représentant puissant qu'est l'ours nommèrent parfois cette fête la Chandelours, asociant la symbolique du feu et de la lumière à la sortie de l'hibernation de l'ours et à la fertilité de la nature à ce moment là. Le 1er février est par ailleurs la fête celtique d'Imbolc lors de laquelle est célébré le retour de la lumière. L'Eglise y fixa la Sainte Brigitte, patronne de l'Irlande. Voilà comment on arrive à un calendrier truqué par l'Eglise et une ribambelle de saints inventés de toutes pièce pour supplanter le rites païens liés à l'Ours... A découvrir dans le passionnant livre de Michel Pastoureau, "L'ours, histoire d'un roi déchu"
L'ours véhicule la symbolique de la lumière dans différentes traditions, il symbolise ainsi l'éveil spirituel et l'éveil des énergies chez les celtes tout comme chez les peuples amérindiens tel que les Pomos de Californie et les Sioux Lakotas qui partagent entre eux des mythes similaires, c'est le Grizzli lors du rite initiatique qui exécute les candidats à l'initiation afin de les faire s’éveiller à un nouveau stade de conscience. 

Recueils collectif des liens profonds entre l'ours et l'homme:
L'Ours, l'autre de l'homme . Études mongoles et sibériennes vol. 11 et Medvedi-Bears, Moscou.
Ces deux ouvrages complètent l'étude pionnière Bears Ceremonialism in the Nothern Hemisphere dans The American Anthropologist tome 28.

Le scalpel et l'ours d’argent, éd.Indigène (26 avril 2003) de Lori Arviso Alvord, Première femme Navajo de tous les temps à manier le scalpel à la manière occidentale, elle se rattache au clan des ours et à une lignée d’hommes-médecine très réputés. Mais elle grandit dans la “réserve” à une époque – les années soixante – où le mépris pèse sur sa culture. Diplômée des facultés de médecine de Stanford et de l’université de Californie à San Francisco, c’est en cherchant à devenir un meilleur médecin qu’elle renoue avec son héritage culturel. On doit à Lori Arviso Alvord d’avoir réconcilié la tradition scientifique et la médecine Navajo, d’avoir introduit des hogan (maisons de soins traditionnelles) dans tous les hôpitaux de la Nation Navajo moderne. Lori Arviso Alvord, docteur en médecine, chirurgien, administrateur adjoint à la faculté de médecine de Dartmouth, vit dans le New Hampshire avec son mari Jonathan, et ses deux enfants Kodiak et Kaitlyn.

Un livre à découvrir qui réconcilie avec la chirurgie auprès du regard et de la pratique de l'auteur sur ce sujet. Un livre touchant, simple et moderne, réconciliant tradition ancestrale et chirurgie moderne, pour aider toute personne à se réconcilier avec la médecine et la chirurgie moderne.


ELAN NOIR PARLE, La vie d'un saint homme des Sioux oglalas, éd. Le MAIL, de John G. Neihardt.Un livre indispensable pour recevoir la transmission d'un homme médecine Sioux et intégrer dans notre psychisme les possibilités de reliance à la tradition sioux et ce qu'elle inspire. Élan Noir (Black Elk) était un chef de la tribu des Sioux oglalas. Il nous a transmis deux écrits: Les rites secrets des Indiens sioux, et ses mémoires publiées sous le titres Elan Noir parle. Dans cet ouvrage, il raconte à John Neihardt, spécialiste et ami des indiens-qui avait fait sa connaissance en 1930-, l'histoire de sa vie, de son enfance et celle de sa tribu depuis la bataille de Little Big Horn, à laquelle il participa à l'âge de treize ans, jusqu'au massacre de Wounded Knee dont il fut témoin. Ce livre se présente donc comme un document unique et passionnant. Mais il y a plus, car Élan Noir fut aussi un visionnaire, un guérisseur, un grand chaman. Son véritable regard se porte sur les "choses de l'autre monde". Et par-delà la terrible épopée des Sioux chassés par les Blancs, son récit nous introduit au coeur d'une sagesse millénaire qui, sans lui, aurait été condamné à l'oubli.


Les Cartes Médecines de David Carson 
A travers ces cartes médecines d'une grande beauté s'ouvre une véritable possibilité d'entrer en résonance avec les esprits animaux. C'est grâce à ces cartes que j'ai commencé à apprendre à sentir en énergie. En tirant une carte laisser l'attention se focaliser sur la représentation de l'animal puis avoir l’intention de rentrer en rapport avec l'énergie sous-jacente de l'entité animale correspondant à la carte. C'est un excellent entrainement de l'esprit pour entrer en rapport avec l’énergie de l'animal, et de là avec toute chose en tant qu'énergie. Un lien vers le site de David Carson http://www.medicinecards.com




  Sylvère


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