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Évolution et Lumière, évolution dans la lumière et par la lumière!

La création de ce site part du constat que chaque chercheur sur le chemin de l'évolution spirituelle est un trouveur potentiel ou effectif, pouvant dans un partage sincère de ses expériences, accomplir des ouvertures pour d'autres consciences en développement... Lire la suite

06/04/2015

Le Vedānta intégral


 
  Malgré toute notre bonne volonté, nous avouons ne pas comprendre par quelle déformation, ou quel oubli, le "tout est Brahman" est devenu "tout, sauf le monde, est Brahman".

Satprem,  Sri Aurobindo ou l'Aventure de la conscience 
 


Afin de mieux comprendre et saisir la porté de l'enseignement de Sri Aurobindo voici trois textes présentant son approche intégral, c'est à dire prenant en considération tout les aspects de la Réalité. 

  Le premier paragraphe que je titre ici Introduction au yoga de Sri Aurobindo est extrait de l'enseignement de Sri Aurobindo tel que le présente Madhav P. Pandit dans ses ouvrages. 
  Le deuxième que je titre ici La base métaphysique des Upanishads est extrait des textes de Sri Aurobindo sur les rapports entre Brahman et Maya dans les Upanishads. 
  Le troisième, titré Le Vedanta Intégral est une présentation extrait de page de présentation Wikipedia sur Sri Aurobindo. Présentation que je trouve pertinente et bien résumée. Toutefois j'y rajoute une note complémentaire (nc) concernant la description de La Vie divine comme ouvrage philosophique, car il s'agit plus précisément d'une oeuvre  métaphysique plutôt que  philosophique en tant que telle. La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes. Elle a aussi pour objet la connaissance de l'être absolu comme cause première, des causes de l'univers et de la nature de la matière. Elle s'attache aussi à étudier les problèmes de la connaissance, la nature de la réalité, de la vérité et de la liberté.
  Pour compléter la lecture de ces textes j'invite le lecteur à prendre connaissance de l'article Conscience non-duelle posté sur la rubrique Carnets Spirituels.

Introduction  au yoga de Sri Aurobindo


  Le ciel n'annule pas la terre, il l'accomplit.
Sri Aurobindo, Savitri

Le yoga de Sri Aurobindo (Saint-Jean), cherchant à épouser la totalité du Divin en sa manifestation, inclut dans son but l’union avec le Divin transcendant dans toute son infinité de Paix, de Joie, de Connaissance et de Pouvoir.
Cet enseignement embrasse toute la vie comme une réelle manifestation de Dieu, affirme son caractère de révélation (apocalypse) progressive d’un Pouvoir Divin Immanent, et projette de remplacer progressivement l’ignorance, l’incapacité et la mort par les vérités émergentes de Connaissance, de Pouvoir et d’Immortalité.
Sri Aurobindo a sondé les profondeurs de ces Écritures (les hymnes des Védas, les Oupanishads et la Guîtâ) et présenté leur ancien et éternel message dans une suite d’écrits qui ont paru en même temps que « La vie Divine », où il expose sa philosophie, et « La synthèse des Yogas », où il révèle les moyens de la réaliser.
Dans les Oupanishads :
SATYASYA SATYA = le RÉEL du Réel = BRAHMAN
PARÂT PARA = Manifesté et Non Manifesté
POUROUSHA (terme assez proche du grec Parousia, qui signifie Présence, tiens donc…) = La Personne Transcendante (Dieu) et tout le reste n’est qu’un Devenir de Son Être.
Les mondes sont projetés et tissés de sa Substance.
VISPHULINGA IVA PÂVAKÂT
Toute création, nom et forme sont issus de Lui
Même les Dieux sont ses émanations.
Lui, l’UN a désiré être Le Multiple. Désirant, il créa à partir de lui-même.  Créant, il entra en tout. 
Il est l’habitant de chaque forme.
BRAHMAIVA IDAM VISVAMIDAM VARISTAHM
Tour ce magnifique univers est BRAHAM SEUL
Telle est la Vérité fondamentale de l’existence que les Oupanishads enjoignent à chacun de reconnaître et de réaliser.
Madhav P. Pandit, L'enseignement de Sri Aurobindo


La base métaphysique des Upanishads 


Par l'énergie de sa conscience,  Brahman s'est massé ; de cela la Matière est née, et de la Matière, la Vie, le Mental et les mondes.
Mundaka Oupanishad, I.1.8
 
Il y a dans ces Écritures de nombreux passages qui soulignent avec insistance le fait que le Brahman absolu est inconnaissable. Il y est dit clairement que ni le mental ni les sens ne peuvent atteindre le Brahman et que les paroles tentant de le décrire reviennent déconcertées ; mieux encore, que nous ne discernons pas l'Absolu et Transcendant dans sa réalité, que nous ne pouvons non plus discriminer ni la juste façon, ni peut-être aucune façon d'en enseigner la réalité à autrui , il est même affirmé qu'on ne peut le bien caractéri­ser qu'en termes négatifs et qu'à toute tentative de définition la seule réponse est néti, néti, Il n'est pas ceci, Il n'est pas cela. Le Brahman n'est ni définissable, ni descriptible, ni connaissable intellectuellement. Et cependant, en dépit de ces passages, les Upanishads répètent constamment que Brahman est le seul objet de connaissance, et toutes ces Écritures sont en fait un effort non pas peut-être pour le définir, mais au moins pour le caractériser de quelque manière et pour pré­senter de Brahman une idée, et même une idée détaillée.
L'inconséquence est plus apparente que réelle. Dans sa réalité ultime le Brahman est transcen­dant, absolu, infini, tandis que les sens et l'intel­lect — auquel les sens fournissent le matériel — sont finis ; la parole aussi est limitée par les dé­ficiences de l'intellect. Par conséquent, par sa nature même, le Brahman doit être inconnaissa­ble pour l'intellect, et la parole est incapable de le décrire, mais cela est vrai de sa réalité ultime et non de ses aspects ou manifestations. Le sa­vant agnostique croit lui aussi qu'il doit y avoir quelque grande Réalité ultime, inconnue de l'homme et probablement inconnaissable pour lui (ignoramus et ignorabimus), dont procède l'Univers et dont dépendent tous les phéno­mènes, mais son admission qu'existe l'Incon­naissable ne porte que sur la nature ultime de cette Entité suprême et non sur son expression ou manifestation dans l'Univers. Procé­dant par une méthode plus profonde que l'ana­lyse matérielle, l'Upanishad jette son filet de connaissance plus loin que l'agnostique mo­derne, mais en fin de compte son attitude y ressemble beaucoup; elle n'en diffère qu'à cet égard, important, qu'elle affirme l'existence même de l'ultime Brahman comme réalisable et accessible, bien qu'il ne puisse être exprimé en termes de connaissance finie. Ce premier grand pas vers la réalisation du Brahman s'opère par la connaissance de Lui manifesté dans l'Univers phénoménal. S'il n'y a d'autre réalité que Brahman, l'Univers phéno­ménal, qui est évidemment une manifestation de quelque chose de permanent et d'éternel, doit être une manifestation de Brahman et de rien d'autre. Et si nous connaissons complètement cet Univers, nous connaissons dans une certaine mesure et d'une certaine façon ce Brahman, non pas comme une Existence absolue, mais dans les conditions de la manifestation phénoménale.


Alors que la science européenne ne s'attache qu'aux phénomènes de la matière grossière, le yogin va plus loin. Il affirme avoir découvert un univers de matière subtile qui pénètre et entoure la matière grossière; cet univers vers lequel l'esprit se retire partiellement et pour peu de temps dans le sommeil, mais plus entièrement et pendant plus longtemps de l'autre côté des portes de la mort est la source où tous les phénomènes psychiques ont leur origine , et le lien qui relie cet univers subtil au monde maté­riel grossier se trouve dans les phénomènes de la vie et du mental. L'assertion du yogin est parfaitement positive et l'Upanishad la prend pour base comme un fait assuré et indiscutable bien au-delà de simples suppositions, inférences et spéculations. Mais il va plus loin encore et af­firme qu'il existe un troisième univers de matière causale qui pénètre et entoure à la fois le grossier et le subtil et que cet univers, où l'esprit se retire dans les états les plus profonds et les plus abyssaux du sommeil et de la transe, et aussi dans une condition lointaine au-delà de l'état humain après la mort, est la source d'où s'élè­vent tous les phénomènes.


Si nous voulons comprendre les Upanishads, il nous faut accepter, tout au moins temporairement, ces déclarations surprenantes pour nous ; en effet, c'est sur elles que s'édifie tout le système du Védânta. Or Brahman se manifeste dans chacun de ces Univers : dans l'univers de matière causale comme la Cause, le Moi et l'Inspirateur ou, en termes de poésie, Prâjna, le Sage -, dans l'univers de matière subtile comme le Créateur, le Moi et le Contenant, appelé Hiranyagarbha, l'Embryon d'or de la vie et de la forme; dans l'univers de matière grossière comme le Souverain, le Guide, le Moi et l'Aide, appelé Virat, le Brillant. le Puissant. Dans chacune de ces manifestations il peut être réalisé et connu par l'esprit de l'homme.  
Sri Aurobindo, Brahman et Maya dans les Upanishads



Le Vedānta intégral 


 A la lumière d'une plus vaste connaissance, on peut voir que la Matière est, elle aussi, le Brahman, énergie de soi émanée par le Brahman, une forme et une substance du Brahman.
Sri Aurobindo, La vie divine
 

Selon Sri Aurobindo, la philosophie spirituelle est une des quatre voies de l'évolution comme l'occultisme, la pratique des yogas (l'expérience spirituelle) et la religion1. En tant que telle, elle ne consacre qu'une ouverture du mental à toutes les possibilités y compris celles qui le dépassent2.

La Vie divine est certainement son ouvrage le plus philosophique (nc*). Sri Aurobindo l'a ré-élaboré au fil de sa vie et sa lecture fut toujours vivement recommandée à ceux qui se voulaient ses disciples. Il commence par y exposer ce qui lui semble deux dénis complémentaires. Ces deux dénis ne sont pas seulement deux erreurs. Ce sont aussi deux demi-vérités puisque toute erreur puissante recèle un aspect de vérité qui cherche à s'imposer3. D'une part il y a le déni matérialiste qui nie l'importance de la conscience et ne considère l'évolution que comme une évolution matérielle. D'autre part il y a un déni spiritualiste de la valeur de la vie présente en considérant qu'elle n'est qu'une manifestation ou une évolution illusoire4. Cette approche spiritualiste implique que la matière ne soit qu'une illusion grossière, une force d'inertie à toute libération spirituelle : Sri Aurobindo s'oppose donc à l'interprétation dominante de la pensée védantique en Inde.

Sri Aurobindo ne nie pas cependant la valeur des expériences spirituelles même si elles véhiculent cette interprétation totalement étrangère à la part de vérité inhérente au matérialisme : il estime cependant que les expériences spirituelles dont il est question doivent être réexaminées, approfondies et dépassées pour devenir une authentique connaissance psychologique au service de l'évolution métaphysique de la Nature5. Cette psychologie spirituelle au service de l'évolution métaphysique de la Nature vise ultimement à dépasser la conscience mentale humaine non pas en la niant mais en la transcendant. Cette conscience mentale à travers la lecture de La Vie divine est appelée à comprendre le sens de l'évolution qui pour Sri Aurobindo est d'abord une évolution divine : "Le but du yoga est de pénétrer dans la présence et la conscience divine, et d'être possédé par elle […] Le divin seul est notre but", précise-t-il dans ses Lettres sur le yoga. La Vie Divine prend donc le point de vue de l'évolution du divin lui-même : en terme plus proche de la terminologie de la pensée védantique, l'évolution du divin lui-même est appelée manifestation divine. L'enjeu de l'évolution ou de la manifestation divine est d'abord de manifester "la félicité d'être" divine elle-même au niveau humain mental qui ressent souffrances, douleurs et vit le drame de la mort6. D'après Sri Aurobindo cette Vie Divine, de plus en plus clairement, se manifesterait au niveau de la conscience humaine comme l'émergence d'une harmonie entre individu et collectif capable de refléter la venue d'une nouvelle réalité métaphysique divine au-delà de la conscience mentale :

" Ce n'est que lorsque le voile est déchiré et le mental divisé dominé, silencieux et passif sous l'action supramentale, que le mental lui-même retourne à la Vérité des choses. Là nous trouvons une mentalité réflectrice, lumineuse, qui obéit et sert d'instrument à l'Idée-réelle divine. Là nous percevons ce qu'est réellement le monde ; nous savons de toutes les manières que nous-mêmes sommes en autrui, qu'autrui est nous-mêmes et que nous sommes tous l'Un universel qui s'est multiplié. Nous perdons la position individuelle rigoureusement séparée qui est la source de toute limitation et de toute erreur7".

Plus ambitieusement encore, le divin veut d'après Sri Aurobindo que la venue de cette nouvelle réalité métaphysique au-delà du sommet de la conscience mentale révèle dans la matérialité humaine sa félicité, sa perfection, sa puissance, son immortalité, etc. Cette révélation s'accomplirait à travers la supramentalisation de nos corps humains comme auparavant dans l'évolution la matière avait été dynamisée, vivifiée et mentalisée.

Selon Sri Aurobindo, cette réalité métaphysique supramentale non encore manifestée sur le plan terrestre a déjà été aperçue par les Rishis védiques. Et son védanta intégral vient achever le chemin, qui avait été frayé par les Rishis, puis laissé en friche pour développer la conscience mentale. Il constate que l'évolution terrestre et humaine s'est centrée sur l'évolution de la conscience mentale :

"L'âge de la connaissance intuitive, représenté par l'ancienne pensée védântique des Upanishads a… dû faire place à l'âge de la connaissance rationnelle ; l'Écriture inspirée a cédé le pas à la philosophie métaphysique, comme ensuite la philosophie métaphysique a dû céder le pas à la science expérimentale… La raison humaine tient à avoir satisfaction par sa propre méthode8."

Le supramental n'est pas compréhensible du point de vue d'un horizon mental : d'après Sri Aurobindo, il se situe au-delà de toute compréhension intellectuelle même s'il peut se concevoir intellectuellement9 car :

"La vie échappe aux formules et aux systèmes que notre raison s'efforce de lui imposer ; elle s'avère trop complexe, trop pleine de potentialités infinies pour se laisser tyranniser par l'intellect arbitraire de l'homme… Toute la difficulté vient de ce qu'à la base de notre vie et de notre existence, il y a quelque chose que l'intellect ne pourra jamais soumettre à son contrôle : l'Absolu, l'infini".

Selon Sri Aurobindo, il nous appartient donc de mieux comprendre les limites inhérentes à une conscience mentale pour envisager de plus près la possibilité d'une conscience supramentale. Outre son échec face à l'infini, la conscience mentale usuelle au mieux s'exerce dans des raisonnements conduits par des règles logiques diverses, des concepts de différentes natures : le mental peut ainsi opposer aisément à n'importe quel point de vue un autre point de vue en apparence contradictoire10. Une conscience mentale ne peut donc qu'approximer la réalité en en donnant une suite de points de vue partiels.

Son poème Savitri propose un raccourci suggestif pour nous faire concevoir une conscience supramentale : "Un unique regard innombrable"11.

Le surmental comme flux de visions intuitives reste pour Sri Aurobindo une connaissance prisonnière du pluriel, de regards divisés et donc partiels : par exemple, selon lui, les grandes religions furent fondées par des êtres humains capables d'un tel regard mais leur regard surmental a impliqué des différences d'accents spirituels.

*Note complémentaire (ndr) : Plus précisément La vie divine est davantage une oeuvre  métaphysique que philosophique. La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes. Elle a aussi pour objet la connaissance de l'être absolu comme cause première, des causes de l'univers et de la nature de la matière. Elle s'attache aussi à étudier les problèmes de la connaissance, la nature de la réalité, de la vérité et de la liberté. La métaphysique, en tant que philosophie première, est la science des plus hauts objets de la pensée, c'est-à-dire, selon Aristote, des causes premières de toutes choses. Discipline philosophique considérée par Platon comme le couronnement de toutes les connaissances et, depuis Descartes, comme le fondement de la philosophie, cette science supérieure a pour ambition de pénétrer dans un monde situé hors de l'espace et du temps, plus réel et plus vrai que celui des objets physiques. La « philosophie première » est vouée, en fait, à l'étude de l'être et des principes fondamentaux.(Encyclopédie Larousse)
  1.  La Vie divine, Albin Michel Spiritualités vivantes, tome 4, II La Connaissance et l’Évolution spirituelle, Chap 52, p.24
  2. De La Grèce à l'Inde, Albin Michel Spiritualités vivantes, p.94 : "L'impossibilité n'est qu'un ensemble de plus grandes possibilités non réalisées […]. La pensée n'est pas essentielle à l'existence et n'en est pas la cause, mais c'est un instrument du devenir : je deviens ce que je vois en moi-même."
  3.  La Vie divine, Albin Michel Spiritualités vivantes, tome 1, p.30 : "Dans notre monde, l'erreur est constamment la servante de la Vérité et lui ouvre la voie ; car l'erreur est en fait une demi-vérité que font trébucher ses limitations; souvent elle est la Vérité qui revêt un masque pour approcher de son but sans qu'on l'aperçoive."
  4.  La Vie divine, Albin Michel Spiritualités vivantes, tome 1, chap. 2 et 3
  5.  La Synthèse des yogas, Buchet Chastel, tome 1, p.5 : " Toutes les méthodes groupées sous le nom commun de "yoga" sont des procédés psychologiques spéciaux fondés sur vérité établie de la Nature et qui font apparaître, à partir de fonctions normales, des pouvoirs et des résultats qui étaient toujours là, latents, mais que les mouvements ordinaires de la Nature ne manifestent pas facilement ni souvent."
  6.  La Vie divine, Albin Michel Spiritualités Vivantes, tome 1, chap.11, La félicité d'être: le problème et chap. 12, la félicité d'être : la solution.
  7.  La Vie divine, Albin Michel Spiritualités vivantes, tome 1, p.226
  8.  La Vie divine, tome 1
  9.  La distinction tirée des Méditations métaphysiques de Descartes entre concevoir et comprendre est ici utile. On peut concevoir intellectuellement l'infini mais on ne peut pas le comprendre dans le sens où notre entendement ne peut le saisir dans le détail en une fois.
  10. Satprem, Sri Aurobindo ou l'aventure de la conscience, Buchet Chastel, p.33-34 cite Aurobindo : " La période décisive de mon développement intellectuel survint […] lorsque je pus voir clairement que ce que l'intellect disait, pouvait être à la fois exact et pas exact, que ce que l'intellect justifiait, était vrai et que le contraire était vrai aussi. Je n'admettais jamais une vérité dans le mental, sans admettre simultanément son contraire… Résultat, le prestige de l'intellect était parti."
  11. Cité par Satprem, dans Sri Aurobindo ou l'aventure de la conscience, Chap. XV, p.6
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Aurobindo Ghose de Wikipédia en français (auteurs)



Voir aussi l'article  ADVAITA VEDANTA paragraphe Le message de l'advaita réaliste

 

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